Buse

Présentation

Les rapaces diurnes nicheurs alsaciens appartiennent aux Accipitridés (Bondrée apivore, Milans noir et royal, Busard des roseaux et cendré, Autour des Palombes, Epervier d'Europe, Buse variable) ou aux Falconidés (Faucons crécerelle, hobereau et pèlerin). Chacune de ces espèces a une morphologie et une biologie particulière. Le plus petit de nos rapaces alsaciens, l'Epervier d'Europe mâle (60 cm d'envergure) est très différent du plus grand, le Milan royal avec ses 160 cm d'envergure

Habitat alimentation

Du milieu ouvert fréquenté par la Buse, à la forêt dense, domaine de l'Autour des Palombes, les rapaces occupent tous les milieux alsaciens. Leur régime alimentaire vaire selon les espèces : le Busard des roseaux est un prédateur généraliste qui capture des insectes, des oiseaux, des poissons, des petits mammifères ou des batraciens, alors que la Bondrée apivore s'alimente de larves de guêpes, que les milans sont charognards, et que l'Epervier et l'Autour se nourrissent d'oiseaux.
Suivant leur alimentation, leur technique de chasse varie : l'affût pour la Buse, la poursuite en vol pour l'Epervier...

ci dessus epervier pelerin

Reproduction

Alors que le Faucon pèlerin commence sa parade nuptiale dès janvier, le Faucon hobereau ne rejoint son site de nidification que début mai. La période de reproduction des rapaces peut s'étaler ainsi jusqu'à la mi-août (envol des jeunes Bondrées).
Le support de nidification varie aussi selon les oiseaux : le Faucon pèlerin niche sur les falaises ou les grands bâtiments, la Buse variable sur les arbres, et les busards à même le sol.

Faucon pelerin

 

Population et menaces

Tous les rapaces sont protégés en France depuis 1972. LEurs effectifs en Alsace sont très variables selon l'espèce : en 2000, seul un couple de Busard cendré y nichait, alors que le Faucon crécerelle en comptait de 1500 à 1700, et la Buse variable vraisemblablement plus.
Certaines espèces sont menacées, soit de manière directe (électrocution, empoisonnement, mortalité routière...), soit de manière indirecte (destruction des milieux naturels, diminution des proies par l'agriculture intensive), mais les données actuelles sont insuffisantes pour définir le niveau de vulnérabilité des espèces.
Aussi cette enquête permettra de chiffrer précisément les populations régionales et de proposer des mesures de conservation.

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